La commune, à l’initiative de Simon Papin, responsable des services techniques a souhaité préserver la biodiversité en essayant de nouvelles techniques moins énergivore et coûteuse. Parmi celle-ci s’inscrit totalement « l’arrivée de 25 moutons (béliers) de type Ouessant réparti dans trois zones de la commune en partenariat avec la société Dervenn de Betton qui en assure le suivi administratif et sanitaire »,explique Simon Papin.
Dix d’entre eux sont sur le terrain des lagunes sur une surface de 13 000 m2, six broutent sur l’ancien terrain de football en haut du bourg représentant un espace de 5 000 m2 et neuf pâturent au niveau des bassins d’orage dans un espace d’environ 7 000 m².
Six heures de tonte en moins chaque semaine
« Le temps de travail consacré à ces trois zones a diminué considérablement, cela représente environ six heures de tonte en moins chaque semaine et tous les frais qui en découlent comme les déplacements avec le camion, l’essence, l’entretien des appareils notamment. A contrario, je passe une heure de mon temps chaque semaine pour vérifier l’état des clôtures ou leur apporter assez d’eau pour le week-end. »
En effet, la société passe une fois toutes les deux semaines minimum sur site pour effectuer un suivi des animaux. Vitré Communauté participe financièrement à une partie du projet grâce à ses compétences assainissement et eaux pluviales urbaines.
Plusieurs projets sont à l’étude par le jeune homme de 34 ans qui se forme régulièrement aux nouvelles techniques et qui vient de réussir son concours d’agent de maîtrise. « Des actions pédagogiques auront lieu dans le futur avec les Pocéens, l’école et le centre de loisirs comme la tonte des moutons par exemple, afin d’impliquer chacun à sa façon. »
Arrivé mi avril, les moutons repartiront en octobre afin de passer l’hiver au chaud, avant de revenir en mars prochain.
Pour adopter la démarche Zéro phyto, la commune avait depuis trois ans, commencer à remplacer des plants annuels par des vivaces afin de diminuer le temps d’arrosage et sa consommation d’eau mais aussi de réduire le fonctionnement du groupe électrogène passant de « quatre heures d’arrosage, trois fois par semaine, représentant environ 12 000 m3 d’eau par semaine à seulement deux fois deux heures d’arrosage représentant 3 000 m3. »